Le secteur de l’assurance est en difficulté et est toujours en chute libre. Ce secteur est sensible à la crise qui prévaut actuellement et est sujet au manque de confiance de la part des épargnants.
Un secteur au plus mal
Cette année n’aura pas été florissante pour le secteur de l’assurance. Selon les estimations émises par le commissariat aux assurances, les primes d’assurance ont diminué de 22,52 % au cours du troisième trimestre. Cette baisse concerne toutes les branches de l’assurance.
Cette régression a également été constatée au cours du second trimestre. Au cours des trois premiers trimestres de l’année, les recettes totales ont chuté de 20,78 % avec l’assurance-vie qui prend la plus grosse part. Les primes ont diminué de 33,99 % dans cette branche alors qu’elles sont en hausse de 7,94 dans les branches non vie.
Cette baisse des activités occasionne des incertitudes sur l’évolution des marchés financiers. Les investisseurs sont de plus en plus méfiants et réticents. Durant neuf mois consécutifs, les encaissements ont connu une baisse de 33,99 % dans l’assurance-vie. De même, les primes ont diminué de 10,91 % pendant qu’au niveau des produits à fort rendement, on note une baisse de 62,51 %.
C’est la banche non vie qui a, le plus, profité de la situation avec le Brexit qui a largement contribué à accroître son bénéfice. Cette branche est pratiquement la seule qui résiste à la crise, car elle connait une progression de 7,49 % au cours des 3 premiers trimestres de l’année.
Les entreprises liées au Brexit ont connu une progression de 10,02 %, devenant ainsi les principales bénéficiaires. Les assurances non vie qui interviennent uniquement sur le marché luxembourgeois ont connu une augmentation de 4,28 %.
Face à la situation, des mesures devraient être prises pour que l’assurance-vie ne coule pas. Il s’agit pour ces compagnies de constituer des réserves de rendement ou des provisions jusqu’à la hauteur des limites autorisées.
En fonction de la loi Sapin 2 de 2016, le haut conseil de stabilité financière peut aussi aider à moduler les règles de dotation et de reprise des réserves de rendements. Les compagnies d’assurances disposent également des plus-values latentes qui pourraient les aider à se maintenir à flot en attendant que la situation se stabilise.
L’assurance-vie constitue le premier plan d’investissement des Français. Avant la crise qui prévaut, les Français étaient nombreux à souscrire à cette assurance qui leur garantissait une rente. Cette assurance présente de nombreux avantages sur le plan fiscal et successoral.