Assurance auto : peut-on la suspendre si on ne roule pas pendant le confinement ?

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L’un des corollaires du confinement lié au coronavirus est le stationnement des véhicules. Nombreux sont les automobilistes qui se demandent s’il ne faut pas suspendre leur assurance auto. Si vous êtes dans le cas, sachez que peu d’assureurs offrent cette possibilité.

Économiser sur les contrats d’assurance

Depuis le début du confinement, on constate que le trafic routier est un ralenti. Les parkings sont remplis de véhicules en stationnement dont l’assurance continue de courir. On ignore la fin de cette situation ; alors, on se demande pourquoi ne pas suspendre l’assurance jusqu’à la reprise des activités. Chose impossible, car « il est interdit pour un véhicule de ne pas être assuré », pour se référer au président d’un comparateur d’assurance.

Sur tous les contrats d’assurance, seulement 1 % prévoit la suspension des mensualités. Et même si c’était possible, certains contrats prévoient que la prime se paie annuellement, en une seule échéance. Ce qui oblige ainsi à rembourser l’assuré, plutôt qu’à suspendre un paiement mensuel, renchérit Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures.

Le risque zéro n’existant pas, un véhicule en stationnement peut toujours occasionner des sinistres. Le seul arrangement possible serait peut-être de suspendre les autres garanties et ne maintenir que la responsabilité civile.

Le kilométrage étant le facteur déterminant de la couverture, il est toujours possible de négocier avec son assureur pour obtenir un rabais. Dans l’état actuel des choses, seuls ceux qui ont souscrit le contrat « Payez lorsque vous conduisez » sortiront gagnants. Ce produit est vendu seulement par deux compagnies d’assurance. 

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Par ailleurs, le contrat comprend une partie fixe et une partie variable selon la distance parcourue. Avec le confinement, la partie variable de leur accord ne sera plus d’actualité, les véhicules étant garés. À cet effet, l’une des deux compagnies qui vendent ce type de produit prévoit une économie de 30 %.

L’assurance ne connaît pas la crise

En temps normal, cette période (mars-avril 2020) est un moment difficile pour les assureurs. En effet, c’est en ce moment qu’on constate une augmentation des accidents avec pour conséquence les décaissements interminables. Cette fois, la tendance est renversée et on peut dire que c’est une période bénie pour les compagnies d’assurance.

La situation leur est plus que bénéfique, car une circulation fluide signifie peu d’accidents ou de bris de glace qui est la première cause des sinistres. Ce qui entraîne une diminution des dédommagements à verser aux conducteurs. À cette allure, il est à prévoir une baisse des tarifs l’année prochaine.

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