Assurance chômage : lutte pour l’abandon de la réforme

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Le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter surtout dans cette période de crise ou de nombreux emplois, surtout temporaires, sont supprimés. Les aides sociales accordées suffisent à peine pour tenir entre deux périodes pleines. Les réformes portant sur l’assurance chômage ne sont pas pour arranger la situation.

Négociations pour un assouplissement des mesures

Au nombre des mesures que comprend la nouvelle réforme, il y a le durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation. Désormais, la période de travail minimum pour prétendre à l’assurance chômage est de 6 mois sur les 24 derniers mois en remplacement des 4 mois sur 28. Une mesure qui n’est pas pour arranger la situation des chômeurs dont le nombre va, sans cesse, grandissant avec la crise et la période de rentrée qui s’annonce déjà.

Pour ce faire, une table de négociation a été ouverte avec les syndicats sociaux pour voir dans quelles conditions adapter les nouvelles réformes à la situation actuelle. De report en report, point de négociation alors que le taux de chômage est en hausse (3,6 %). La rencontre entre les patronats et syndicats des salariés avec le chef de l’exécutif n’a pas réussi à améliorer la situation vu qu’aucune annonce n’a été faite dans ce sens.

Des mesures en faveur de l’apprentissage

Des mesures ont été annoncées au profit de l’apprentissage : une aide sera accordée aux entreprises qui embauchent de nouveaux apprentis entre le début juillet 2020 et la fin de février 2021. Soit 5000 euros pour un apprenti mineur et 8000 euros pour un majeur sur une période de 8 mois.

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Cependant, les différents rapports produits par l’Unedic sont restés sans effet concernant l’assurance chômage, sauf l’annonce d’une discussion prochaine entre les différents partenaires sociaux et le ministère du Travail.

Une autre mesure de la nouvelle réforme qui fait encore mal est son second volet qui concerne la modification du mode de calcul des allocations chômage. Avec ce nouveau mode de calcul, les personnes ayant une certaine expérience sans interruption avant de s’inscrire à Pôle emploi ne sentiront pas trop l’impact. 

Mais tel n’est pas le cas de ceux qui ont travaillé moins de 50 % sur leur période de référence. En effet, ceux-ci verront leur allocation baisser de moitié. L’effet du coronavirus et du confinement ont aidé à reporter cette partie de la réforme au 1er septembre. Le souci majeur désormais des syndicats est l’obtention d’une prolongation même insuffisante des allocations de chômage en fin de droit.

Sans aucun signe de l’exécutif, chacun est en droit de tirer les conclusions qui l’arrangent. Si certains en déduisent une prorogation de la suspension du 2e volet, d’autres, par contre, espèrent une révision de la durée d’affiliation. 

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