Pourquoi le COVID-19 a changé le paysage de l’assurance ?

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La montée en flèche des pertes de couverture, la crainte du chômage et le fait que les payeurs remboursent une plus grande partie des demandes de remboursement COVID-19 ne sont que trois des façons dont la crise modifie le paysage de l’assurance maladie.

Plusieurs nouvelles données publiées cette semaine indiquent des changements radicaux dans le paysage de l’assurance maladie depuis le début de la pandémie COVID-19.

La montée en flèche des pertes de couverture, la crainte du chômage et le fait que les payeurs remboursent une plus grande partie des demandes de remboursement COVID-19 ne sont que trois des façons dont la crise modifie le paysage de l’assurance maladie.

Les pertes de couverture d’assurance ont augmenté

Une nouvelle analyse publiée récemment montre que de nombreux français perdent leur droit à l’assurance maladie financée par leur employeur alors que tant d’entre eux en ont le plus besoin.

Cela se traduit par des pertes probables de 12,7 millions d’euros au niveau de l’assurance maladie fournie par l’employeur.

Les données illustrent également les risques de lier la couverture d’assurance maladie à l’emploi, puisque le chômage monte en flèche.

En outre, une nouvelle recherche note que « de nombreux nouveaux chômeurs ne savent peut-être pas qu’ils peuvent bénéficier d’une assurance publique ou de subventions pour une couverture commerciale ».

Les dépenses médicales et les craintes de chômage pèsent sur le moral des consommateurs

Même les consommateurs qui n’ont pas perdu leur emploi ou leur assurance maladie sont inquiets et réduisent leurs frais médicaux avant même d’en avoir un, comme le montrent de nouvelles données.

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C’est ce que révèle une nouvelle enquête :

  • Les trois quarts des consommateurs craignent de perdre leur emploi en raison de la pandémie de coronavirus
  • Plus de la moitié craignent de perdre leur assurance maladie à la suite de cette perte d’emploi
  • 68% s’inquiètent de leur capacité à payer les frais médicaux généraux cette année
  • 58 % ont déclaré qu’ils envisageraient de retarder cette année une intervention chirurgicale non urgente mais médicalement nécessaire en raison de son coût et 56 % ont déclaré qu’ils retarderaient une procédure de diagnostic en raison de son coût (les personnes à hauts revenus sont plus susceptibles de retarder)
  • Près des trois cinquièmes des personnes interrogées ont déclaré que les frais médicaux à leur charge ne figurent pas parmi les cinq dépenses prioritaires de leur ménage

Les assureurs payent une plus grande partie des soins de patients

Même si les gens perdent leur couverture santé financée par leur employeur, les ont montré que les assureurs paient une plus grande partie de la charge financière pour les patients COVID-19.

Il a montré que si la responsabilité financière des patients s’élevait en moyenne à 10 % pour l’ensemble des demandes de remboursement COVID-19, elle tombait à 2 % pour les demandes les plus importantes.

En outre, les organisations institutionnelles (comme les hôpitaux) sont remboursées en moyenne de 8 000 euros par demande COVID-19, tandis que les organisations professionnelles (comme les petits cabinets médicaux) sont remboursées en moyenne de 200€ par demande.

Les nouvelles données montrent également que le volume de télésanté a été multiplié par 40 au cours du mois dernier.

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Le nombre total de téléconsultations a monté en flèche au premier trimestre 2020, la société de télémédecine ayant connu une augmentation substantielle de la demande suite à l’épidémie de coronavirus 2019 (COVID-19).

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